☇ KISS ME TIL YOU'RE DRUNK.

odair, katherine lexie.
when she was just a girl, she expected the world

NOM › Odair, le nom de famille de ses parents adoptifs. Jusqu'à l'âge de quinze ans, elle s'appelait Welling. Quoi que les enfants de l'orphelinat avaient pour habitude pour se donner le nom de "losties", ou les "petits perdus". PRÉNOM(S) › Katherine et Lexie sont les prénoms qui lui ont été donnés par ses parents, Katherine étant le prénom de sa défunte mère. SURNOMS › Lexie est déjà un surnom, puisqu'on l'appelle ainsi depuis la mort de ses parents, soit l'âge d'un an. Sinon, on l'appelle aussi Baby Lexie, Louloute, et j'en passe. ÂGE › Vingt-cinq années se sont écoulées depuis qu'elle a vu le jour. DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Elle est née un premier décembre à Chicago. ORIGINES › D'après ce qu'on sait sur ses parents, mademoiselle a des origines américaines bien entendu, mais également françaises. MÉTIER/ÉTUDES › mettre ici. SITUATION FINANCIÈRE › mettre ici. STATUT CIVIL › mettre ici. GROUPE › mettre ici. AVATAR › mettre ici.

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informations sur le joueur.

PSEUDO/PRÉNOM › mettre ici. ÂGE › mettre ici. PAYS › mettre ici. OU AS TU CONNU LE FORUM › mettre ici. EST-CE QU'IL TE PLAIT › mettre ici. TON PERSONNAGE EST-IL UN SCÉNARIO ? › mettre ici. UN DERNIER MOT › mettre ici.

st margaret's orphenage, chicago - 1992

Des bruits de pas se faisaient entendre dans l'un des longs couloirs de l'orphelinat. Tout d'abord lents, puis de plus en plus rapides. La petite fille se fichait pas mal de heurter quiconque : elle avait un objectif en tête. Se dépêchant, elle grimpa les escaliers, pour arriver devant la porte de l'infirmerie, essoufflée. Elle avait beau avoir couru, elle n'en restait pas moins adorable. Ses longs cheveux bruns ondulés lui retombaient élégamment sur les épaules, et ses yeux traduisaient une inquiétude profonde. À vrai dire, à la voir ainsi, on aurait presque du mal à comprendre pourquoi elle se trouve ici, dans ce débarras pour enfants dont on ne voulait pas, alors qu'elle pouvait facilement se vendre. Parce qu'il ne fallait passe mentir, ce genre de choses n'était que du trafic ; il fallait être le plus beau, le plus intelligent, si on voulait aspirer à une vie meilleure. Mais à vrai dire, l'orphelinat était la seule et unique chose dont Lexie se souvenait. Ayant perdu ses parents à l'âge d'un an, elle avait de rares souvenirs de cette période, et les murs de l'orphelinat avait été la seule véritable maison qu'elle ait jamais connue. Alors elle restait ici, et ne montrait pas d'envie particulière de partir, d'autant plus qu'elle avait ses amis par ici. Et plus particulièrement ce petit garçon, de son âge, face à elle, assis sur la table d'auscultation de l'infirmerie. Il regardait ses pieds, qui étaient ballants et formaient un cycle bien régulier. Souriant face à cette scène, Lexie se rapprocha, pour attraper des bandes désinfectantes, avant de se rapprocher du brun afin de l'aider. Mais lorsqu'elle fut à sa hauteur, ce dernier la repoussa, sans même lui adresser un regard, comme s'il eut peur d'elle. Interloquée, la petite prit la parole. Mais je veux juste t'aider Gloss, regarde-moi cette blessure ... Alors, instinctivement, il lança un regard à ses genoux, qui étaient tous les deux sévèrement amochés, manqua de croiser les yeux de Lexie, et retourna vivement sa petite tête. S'énervant presque, la fillette de six ans plaça ses mains sur ses hanches, comme une grande l'aurait fait, prête à lui faire la morale, lorsqu'il prit la parole, comme s'il avait entendu sa réflexion intérieure. Je veux pas que tu me touches, ou que tu me regardes ... Vraiment intriguée, la réponse de la petite fille ne se fit pas attendre. Mais, pourquoi ça ? Elle était au bord des larmes, et elle avait peur, horriblement peur, si bien que son cœur se mit à doubler ses battements. Presque comme s'il avait eu honte de ce qu'il allait dire, le garçonnet baissa encore plus la tête, jouant nerveusement avec ses pieds, parlant d'une petite voix. Parce que j'ai peur que tu me contamines avec ta maladie d'amour ... J'ai ... peur d'être amoureux de toi aussi après ... Soudainement, les peurs de Lexie s'envolèrent, et un sourire vint se dessiner sur ses lèvres. Prenant le visage de Gloss entre ses mains, elle le fixa du regard, attendant presque une vive réaction de sa part. Alors, contaminé ? Le rouge monta aux joues du petit brun, qui répondit "non" de la tête, avant de glisser sa main dans la sienne, et d'ainsi entremêler ses doigts aux siens. Et c'est ainsi qu'ils sortirent tous les deux de l'infirmerie, main dans la main, innocemment, tendrement, comme deux gamins. (...)

st margaret's orphenage, chicago - 2001

Alors toi aussi tu me quittes ? Ayant à peine remarqué que son meilleur ami se trouvait derrière elle, Lexie manqua de peu de faire tomber sa valise qui était grande ouverture sur son lit. Se relevant, elle se cogna au lit jumeau au-dessus du sien, et se massa le crâne après avoir donné des noms d'oiseaux à pas mal de choses. Puis, elle se retrouva face à Gloss, et elle se sentait désarmée : elle ne savait absolument pas quoi répondre. Comment lui dire que finalement, elle était contente de s'être trouvé une famille, bien qu'ils s'étaient promis de toujours rester ensemble. Alors elle se revoyait, neuf ans plus tôt, forte et fière alors que Gloss était intimidé, et elle se disait que les rôles étaient à présent inversés. Arrête, tu dramatises toujours tout Gloss ... La seule maigre réponse qu'elle avait pu lui donner, et elle n'en était pas fière, mais rien d'autre ne venait. Retournant à la préparation de ses affaires, elle pressentait que le jeune homme n'allait pas la laisser avoir le dernier mot. Appeler les choses par leurs vrais noms n'est pas dramatiser. Sentant ses mains trembler, la jeune fille tenta de les cacher, en vain. Faisant volte-face, elle lui lança son regard furieux, avant de prendre la parole à son tour. Et parce que tu penses vraiment que c'est ce que je fais en ce moment ? Que je te quitte ? Elle baissa d'un ton. Je ne pourrai jamais nous faire ça Gloss, aussi chiant que tu puisses être. Elle restait là, les bras croisés, ce demi-sourire réconfortant au bord des lèvres, et c'est là que le jeune homme reconnut sa meilleure amie. C'est alors qu'il reconnut cette fillette un peu ronde dont il était tombé amoureux, et qui était à présent l'une des femmes les plus importantes de sa vie. Alors il se calma un peu, ne lui montrant cependant pas qu'elle gagnait du terrain. Sentant malgré tout qu'il rendait les armes, Lexie retourna à sa valise, et continua à la faire, devant un Gloss silencieux, qui l'observait, tantôt souriant, tantôt boudeur. Une fois qu'elle fut prête, la brunette se leva, valise en main, et elle se rapprocha du jeune homme, lui ébouriffant les cheveux. Tiens, maintenant, au lieu de bouder, porte-moi ma valise jusqu'en bas, tu vas me suivre jusqu'au bout Gloss, que tu le veuilles ou non, tu voulais me demander en mariage étant plus petite, alors assume le tout beau. Bien sûr, elle le taquinait, elle l'avait toujours fait, et elle ne comptait pas s'arrêter maintenant. Quitter cet orphelinat alors que c'était ce qu'elle avait toujours connu la terrifiait intérieurement, mais elle essayait de se persuader que c'était pour son bien, qu'elle trouverait enfin une famille qu'elle pourra appeler la sienne. Même si, au fond d'elle-même, elle savait que la seule et vraie famille qu'elle aurait se trouverait dans cet orphelinat.

frenchy coffee, chicago - 2007

ouais je vais parler, attends gros. (a)

noah & lexie's house, palm beach - 2012

Dis Noah, tu dors ? Le jeune homme, allongé sur le ventre, la jambe sortie du lit et son drap recouvrant négligemment le bas de son corps, lança un grognement plutôt incompréhensible, signe qu'il devait, effectivement, bien dormir. Toussotant pour continuer à le réveiller en discrétion, la demoiselle accentua ses effets, avant de venir carrément lui tousser au visage. Ce qui fit sursauter Noah, qui se réveilla brutalement, tombant à terre. Les cheveux en bataille et le regard plutôt perdu, il regarda Lexie sur le lit, qui lui demanda enfin ce qui la démangeait depuis tout à l'heure. J'ai envie de pancakes au sirop d'érable. Elle lui avait demandé cela avec son petit visage adorable, et sa douce voix, si bien que le jeune homme ne put lui refuser ce qu'elle demandait. Il vérifia l'heure avant de se rendre à la cuisine, et leva les yeux au ciel. Il ne devrait pas être étonné de voir la femme qui partageait sa vie depuis belle lurette lui demander des choses inutiles en plein milieu de nuit. Enceinte de bientôt sept mois, il faut dire que madame se met à avoir des envies on ne peut plus farfelues. Tenez, pas plus tard que la semaine dernière, madame avait voulu un chien, un singe, et finalement un chat, avant de ne plus rien vouloir du tout. Une vraie girouette. Alors pour ne pas la contrarier, il répondait à ses envies, et probablement parce qu'il l'aimait aussi, depuis le temps qu'elle partageait sa vie. Revenant ensuite avec des pancakes à sa façon, il s'allongea à ses côtés, en les lui donnant. Bon, j'ai pas trouvé de sirop d'érable, mais tu as du Nutella si tu veux. Prêt à se rendormir, Noah serra les poings lorsqu'il entendit de nouveau sa voix, signe que quelque chose n'allait pas. Je t'ai demandé des pancakes ? Excuse-moi chéri, mais je voulais dire des lasagnes. Tournant lentement la tête vers elle, Noah ouvrit des yeux tous ronds, cherchant le rapport entre des pancakes et des lasagnes, mais il n'en trouvait aucune. Soupirant, il se releva, sourire factice au visage, et obéit. Il revint ensuite, déposant le plat pour Lexie. Et madame est servie ! Pinçant les lèvres, la demoiselle tenta de se faire la plus gentille et naturelle possible. Mais maintenant j'aurais plutôt envie de fraises en fait. Roulant les yeux, Noah sentait qu'il ne pouvait plus contenir son agacement. Mais tu as vu l'heure Lexie ? Je veux dire, il est quatre heures trente du matin, du MA-TIN. Il avait bien insisté sur les derniers mots, pour lui faire comprendre l'importance de ces derniers, avant de fondre devant sa bouille. Elle se trouvait là, à côté de lui, grosse comme pas deux, avec son petit ventre rond, son regard fatigué mais tellement lumineux, et cette prestance qui lui était propre et qui avait plu à Noah dès le début. Elle avait l'air tellement fragile en cet instant, qu'il avait du mal à se souvenir de la jeune femme forte et combative qu'elle était, il y a à peine quelques années. Quoi qu'elle n'avait pas perdu cette hargne qui lui était propre. Cette flamme n'était pas partie, et elle continuait de brûler, au fond d'elle. Et ce regard attendri et effrayé qu'elle posait sur son ventre, cette caresse qui dévoilait ses plus grandes faiblesses, prouvaient que Lexie était autant paniqué que Noah à l'idée de devenir parent. Oui, ils avaient peur, mais ils allaient être ensemble, contre tout, contre tous. Laissant glisser sa main jusqu'à la sienne, le jeune homme la serra, si fort qu'on aurait pu croire qu'il avait peur de la voir partir, de les voir partir. Souriant, il brisa le lourd silence qui pesait en cet instant. Tu n'as pas à avoir peur Lexie, tu seras une maman formidable. La future mère sentit les larmes venir lui chatouiller les yeux, si bien qu'elles coulèrent toutes seules, venant s'échouer au coin de ses lèvres. Merde Noah, me fais pas ça, pas maintenant, pas avec ces yeux et ce sourire de mec totalement paumé ... Elle était un peu énervée probablement, de toujours le voir se rabaisser, alors qu'il savait parfaitement qu'il allait s'en sortir, merde quoi. Ce qui la fit se lever, et avancer jusqu'à la fenêtre, où elle croisa les bras devant sa poitrine, et où elle laissa son regard se perdre au loin. Noah, quant à lui, venait de jeter un nouveau coup d'oeil au réveil, et il soupira, tout en sortant à moitié du lit. Il n'aimait pas vraiment se prendre la tête à une heure aussi tardive. Mais il l'aimait cette fille compliquée, et cela depuis tellement longtemps, qu'il ne pouvait pas rester à rien faire. Non, il allait penser à elle, et à leur futur enfant. Se levant, il se rapprocha de Lexie, se mettant dos à elle, et posant ses mains sur son ventre. Son menton posé au creux de son cou, il resta là, silencieux, de nombreuses secondes, s'enivrant de son parfum, fermant les yeux. Je suis désolé de ne pas être assez fort pour deux ma Lexie, vraiment. Heureuse de sa réponse, la jeune femme se retourna, passa ses bras autour de son cou, et le regarda dans les yeux. Ce bébé aura beaucoup de chance de t'avoir comme père. Comme touché par ses propos, Noah replaça l'une de ses mèches de cheveux à sa place, délicatement, tendrement. Et moi j'ai beaucoup de chance de t'avoir Lexie Odair. Sur ce, il l'embrassa, la serrant contre lui, et oubliant tout autour. Il avait peut-être peur de ce futur bébé, mais il y a une chose dont il était sûr : il était sûr de l'aimer cette fille, et réciproquement. S'il y a bien une chose qui n'était pas prête de s'arrêter, c'était bel et bien leur couple, qu'importe ce qui arriverait, ils en ressortiraient plus forts.

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